Notre vignoble est historique dans le Blayais

Du fait tout d'abord, de notre implantation familiale depuis 6 générations. Une longévité qui perdure aussi au niveau de notre commercialisation.

Notre histoire débute en 1863, la maison se prénommait alors Guilleau Fils & Cie. A l'époque, la vigne était cultivée au moyen de chevaux normands de la race "Percheronne", il s'agit d'une race spécifique de chevaux robustes, utilisés pour les travaux de la vigne (labour...)... l'ancêtre du tracteur.

Ces chevaux provenaient de la région du Perche, berceau historique de notre clientèle normande.

Le lien avec la Normandie était donc établi et petit à petit le commerce s'est étendue aux départements voisins, nos représentants ont pris le relais, forts de leurs implantation local et de leurs réseaux.

Notre vin s'est fait un nom et est devenu une valeur sûre dans le Perche et les départements proches (Orne, Sarthe, Eure et Loire, Eure, Calvados...). Les générations suivantes ont pris le relais commercial.

Le vignoble s'est agrandie par l'acquisition en 1903 de la propriété du Cône Taillasson à Blaye par Marcel GASTAUD.

Notre célèbre chai-cuvier fut construit sur le domaine du Crusquet en 1905. Le bâtiment était remarquable pour l'époque du fait de sa superficie mais surtout de sa disposition : un chai à deux niveaux donc deux fois plus de possibilité de stockage au niveau de la cuverie et des barriques. Aujourd'hui la particularité demeure car nous sommes le seul chai sur le secteur avec cet agencement qui avec le temps a évolué sur 3 niveaux (cuves souterraines).

Dans les années 30, nous avons commencé à mettre les vin en bouteilles, nous étions précurseurs dans le blayais car jusqu'alors le vin était expédié en fût. C'est à cet époque que le nom de "de Lagarcie" a fait son apparition dans la lignée familiale du fait d'union.

Des aménagements ont été apportés dans le chai après-guerre, la cuverie en bois a été remplacée en partie par des cuves bétons, les bureaux pour l'administratif ont été créés dans les années 60.

Entre les années 60 et 80, la mécanisation des travaux est apparue progressivement. D'abord les premiers tracteurs au début des années 60, les premières vendanges à la machine en 1980...
Toutes ces avancées ont permises de gagner en temps et en qualité sur le travail de la vigne et du chai.

Nos derniers "Percherons" nous ont quitté en 1972, mais le lien commercial avec la Normandie perdure et nous l'espérons encore pour de nombreuses années...